Un choix surprenant que défend Claude Perdriel dans Le Monde : « ll est unique (...) Il se tient entièrement sur la ligne intellectuelle et politique que Jean Daniel et moi avons défendue depuis toujours : à la fois social-démocrate, respectant l'économie de marché, mais à gauche. (...) Il a fait preuve, par sa réussite à la Fnac, d'un talent de chef d'entreprise dont la presse a bien besoin ». Denis Olivennes ne sera néanmoins pas actionnaire du journal.
L'indépendance du titre sera-t-elle menacée ? « Il n'a jamais été question que Denis Olivennes prenne des fonctions auprès de Nicolas Sarkozy. Il a participé au mouvement des Gracques, qui était totalement opposé à Nicolas Sarkozy. C'est aujourd'hui un homme qui est dans l'opposition. Constructive et pas systématique », répond Claude Perdriel. La place de Denis Olivennes à la tête de la Fnac sera occupée dès son départ par Christophe Cuvillier, actuel PDG de Conforama au sein du groupe PPR.
(Avec Imedias.biz)