L'ASIC, Association des services internet communautaires, fondée par Dailymotion, PriceMinister, Google, Yahoo et AOL France, réaffirme dans un communiqué du 22 mai 2008 « s'opposer à l'idée d'une taxation d'internet, même 'partagée' entre plusieurs secteurs ». Elle estime « qu'une telle mesure déstabiliserait un secteur émergent, porteur de croissance, mais dont les équilibres pour la majorité des acteurs sont fragiles, et inciterait naturellement à la délocalisation ». L'ASIC persiste et signe en déclarant : « une taxation de l'internet, quel que soit son périmètre, pour financer la télévision relève d'une vision tournée vers le passé : taxer la marine à vapeur pour financer la marine à voile. »
Ce point de vue est partagé par Renaissance Numérique. L'association, qui regroupe dirigeants d'entreprises internet et universitaires français, estime « qu'une telle taxe irait à l'encontre du développement de l'économie numérique » et « s'étonne de la proposition de certains opérateurs de télécommunications qui, à travers leur Fédération, ont suggéré d'élargir le périmètre d'une taxe internet aux revenus publicitaires non seulement de leurs portails, mais de tous les sites internet. »