L'AFP rapporte qu'au cours d'un comité d'entreprise européen à Londres, la société aurait affirmé que sur ces 24 600 suppressions d'emplois, 9300 d'entre elles concerneraient les zones d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique sur une période de deux ans. Par ailleurs, 90% de ces postes supprimés (soit 6400) cibleraient les salariés actuels d'EDS, les 10 % restants ciblent donc les filiales de HP. Les départements des ressources humaines, du juridique, des finances et de l'immobilier seront les principaux concernés.
En condamnant ce « concept de salarié jetable » les syndicats de la CFTC affirment : « nous sommes totalement déterminés à utiliser tous les moyens d'actions à notre disposition pour que les salariés des deux sociétés vivent cette fusion et ne la subissent pas. »
Déjà, en 2003, suite à la fusion HP - Compaq, 1023 emplois furent supprimés, soit près d'un quart de la masse salariale. Deux ans plus tard, une restructuration interne de Hewlett-Packard, avait engendré la suppression 1000 postes supplémentaires.
Selon l'AFP, la CFTC estime que « les projets de licenciements en Europe liés au rachat d'EDS frapperont par ordre d'importance l'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne et la France ».