Seagate a profité de l'IDF pour faire une démonstration technologique de l'eSATA. Derrière ce nom se cache la possibilité d'exploiter l'interface S-ATA avec des Disques durs externes. Le principal intérêt de l'eSATA par rapport à l'USB 2.0, se situe au niveau vitesse de la bande passante. En effet, l'USB 2.0 n'autorise qu'un débit maximal théorique de 60 Mo/sec alors que l'eSATA autorise de débits pouvant aller jusqu'à 150 Mo/sec, voire 300 Mo/sec en mode eSATA-II.
Seagate a fait une démonstration de cette technologie avec deux disques eSATA 160 Go, 7200 tours/minute, 8 Mo de cache et une carte PCI eSATA RAID (les disques eSATA peuvent effectivement fonctionner en RAID). Une sauvegarde d'un disque vers un autre disque eSATA externe a été lancée, la sauvegarde a été effectuée en 10 minutes soit 5 fois plus rapidement qu'en USB 2.0 (mais Seagate n'a pas précisé la quantité d'information qui a été transférée). L'eSATA devrait logiquement permettre d'exploiter des disques externes plus robustes sans être limité par la bande passante des ports USB 2.0 ou FireWire classiques. L'eSATA exploite de nouveaux ports et des câbles blindés spécialement étudiés pour l'utilisation de disques externes.
Les premiers produits compatibles avec cette technologie pourraient être disponibles d'ici la fin de l'année.