Au lendemain du discours de Steve ballmer sur les stratégies d'investissement de Microsoft pour l'année 2009, la saga Yahoo!-Microsoft est repartie de plus belle. En effet, lorsqu'il mentionna le moteur de recherche Live Search, le PDG de Microsoft en a profité pour lancer quelques phrases satiriques à l'encontre de l'ancien Chief Yahoo! Jerry Yang qui a refusé l'OPA de Microsoft en 2007 et manqué l'occasion de racheter Google en 2004. « Je ne veux pas être le nouveau Jerry Yang sur ce marché » déclare-t-il, avant d'ajouter : « je sais comme les actionnaires peuvent être frustrés lorsque les dirigeants négligent les performances ».
Malgré ces bonnes paroles, le PDG de Microsoft a tenu a rappeler qu'il était toujours intéressé par un rapprochemnt des deux sociétés dans le domaine de la recherche sur Internet et qu'il souhaitait entamer une série de discussions avec la nouvelle patronne du groupe de Sunnyvale Carol Bratz. Comme a chaque nouvelle intervention paradoxale de Steve Ballmer sur la question, le titre YHOO a perdu quelques points sur le cours du Nasdaq en passant de 12,75 dollars au-dessous de la barre des 12,50. Pourtant, alors que Jerry Yang avait tenté à plusieurs reprises de reprendre les discussions avec Microsoft, la firme de Redmond affiche cette fois des positions moins assurée. De son côté, ces six dernier mois Yahoo! affiche une progression constante sur le marché de la recherche et via une nouvelle restructuration interne, Carol Bratz entend bien assurer l'avenir de la société.
Pour sa part Yahoo! ne serait pas opposé à un tel partenariat mais Blake Jorgensen, en charge des finance du groupe, explique que ce dernier doit être effectué pour les bonnes raisons et à un juste prix. reste à savoir ce qu'en pense réellement Carol Bratz.
La saga finira-t-elle un jour ? Quoiqu'il en soit Steve Ballmer ne semble pas prêt à lâcher le cette affaire et si les actionnaires de Yahoo! pointent du doigt l'entêtement de Jerry Yang, la position actuelle de Yahoo! pourrait se révéler un avantage considérable dans de nouvelles négociations financières.