Les temps sont durs pour les constructeurs de téléphones mobiles. Surtout lorsqu'ils s'adressent à un public assez restreint.
La société OpenMoko commercialise en effet depuis quelque temps une gamme de mobiles sous Linux via sa marque FreeRunner. Et alors que la société s'apprêtait à mettre à jour les derniers smartphones de la marque pour utiliser un système mobile Android de Google, OpenMoko n'en fera finalement rien.
Sean Moss-Pulz, le CEO de la société, a en effet annoncé l'arrêt de la vente des mobiles open-source FreeRunner sous GNU/Linux. Ces derniers étaient conçus pour permettre aux développeurs de mettre au point de nouvelles applications et de démocratiser les systèmes open-source pour mobiles. Mais avec à peine 10 000 unités de mobiles FreeRunner écoulées, cela n'a pas suffit pour permettre à la société de rester rentable.
En conséquence de quoi Sean Moss-Pulz a annoncé le licenciement de la moitié de ses effectifs, l'arrêt des ventes de mobiles et le recentrage sur la production de produits non liés à la téléphonie. Néanmoins, le patron d'OpenMoko ne tire pas un trait définitif sur le marché des mobiles, comptant toujours à l'avenir proposer à nouveau des téléphones open-source. Si les finances de la société le permettent donc.