Ces derniers sont soupçonnés d'avoir générer, par le biais de systèmes automatisés, des milliers de clics « stériles » sur des publicités mises en ligne via le service dédié de Microsoft. Le but de la manoeuvre ? Saper la confiance d'annonceurs dont le budget publicitaire aura été dépensé en pure perte et, par extension, gagner de l'argent en espérant réorienter le trafic sur leurs propres sites web.
Les annonceurs « légitimes » (assurance auto, monnaie virtuelle utilisée dans le jeu World of Warcraft, etc.) auraient constaté des dysfonctionnements l'an dernier. Après avoir mené sa propre enquête, Microsoft a déclaré avoir retrouvé la source de la fraude supposée. D'après l'éditeur américain, trois personnes d'une même famille installée à Vancouver auraient généré plus de 250.000 dollars par ce biais. La famille concernée n'a pas souhaité s'exprimer. Quant au groupe Microsoft, il réclame 750.000 dollars de dommages et intérêts.