Cinquante ans plus tard, le COBOL est toujours utilisé dans le monde des finances et des services publics ; on le trouve notamment au sein des distributeurs de billets. On estime que depuis sa création, 200 milliards de lignes de COBOL auraient été écrites à raison de plusieurs centaines par jour. EWeek, rapporte les propos de Ken Powell, président des opérations américaines de north Focus : « le COBOL a été un acteur clé depuis la naissance des nouvelles technologies et continuera à l'être à l'avenir. Depuis 50 ans les administrations ont misé sur le COBOL, ce qui témoigne de sa résilience et de sa flexibilité ».
Mike Gilpin, ancien développeur et analyste chez Forrester Research, rapporte qu'au travers d'une étude il apparaît que 32% des entreprises interrogées continueront à utiliser le COBOL. Ce dernier serait en effet : « l'un des seuls langages écrits ces cinquante dernières années qui soit lisible et compréhensible ». M. Gilpin ajoute : « aussi ridicule que cela puisse paraître, les langages de programmation modernes sont difficiles à comprendre ».