Après avoir rencontré les ministres du travail et de l'économie, Didier Lombard, président de France Telecom, a proposé mardi aux syndicats les bases d'un nouveau contrat social, en référence à l'ouvrage de philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).
Souhaité par l'Etat, actionnaire majoritaire de France Telecom, ce contrat est censé mettre un terme à la vague de suicides qui frappe le groupe de télécommunications depuis février 2008. Dans ce contexte, Didier Lombard s'est prononcé pour : la révision de la relation managériale et des conditions de travail, le renouvellement du dialogue social, la mise en place d'un environnement de travail « positif » qui prenne en compte l'équilibre personnel et, enfin, l'accompagnement des mobilités.
A ce propos, le patron de l'opérateur historique a annoncé « la prolongation de la suspension des mobilités jusqu'à la fin de l'année » et déclaré vouloir réorganiser le management. L'ancien directeur du cabinet de Christine Lagarde et probable successeur de Lombard, Stéphane Richard a été nommé numéro 2 du groupe à la marque Orange en remplacement de Louis-Pierre Wenes. Ce dernier, associé à la restructuration mal digérée, a été remercié lundi par sa hiérarchie.