TransferJet se destine à des transferts de fichiers importants en taille, sur des distances extrêmement réduites, de l'ordre de quelques centimètres. L'usage typique, selon Sony, serait le déchargement de la carte mémoire d'un appareil photo ou d'un caméscope numérique sur un ordinateur. Plutôt que d'utiliser un câble USB, on passerait par un récepteur compatible TransferJet, duquel il suffirait de rapprocher l'appareil que l'on souhaite vider pour que la liaison s'enclenche.
Avec des débits théoriques maximum de l'ordre de 560 Mbps, TransferJet fonctionne sur la bande radio des 4,5 GHz, ce qui devrait limiter les risques d'interférences. Destinée à un usage exclusivement domestique, du moins dans sa révision actuelle, la technologie ne requiert ni chiffrement, ni authentification lourde : seul un dispositif de correction des erreurs est susceptible de ralentir les échanges.
Reste à voir si Sony, qui compte implémenter TransferJet sur plusieurs de ses produits, saura susciter l'adhésion de ses partenaires et concurrents. Pour ce faire, le Japonais propose deux puces, facturées 1500 yens la pièce, soit environ 12 euros. L'une d'elle adopte le format Mini-PCI, tandis que la seconde adopte l'interface (SDIO Secure Digital Input Output).