L’APRESS refuse la neutralité face à la montée de l’extrême droite

L'APRESS, Association pour la promotion de l'économie sociale et solidaire, estime qu'il est «impossible de rester sans voix» après les résultats électoraux de dimanche, qui qualifient le candidat de l'extrême droite, Jean-Marie Le PEN, pour le 2nd tour décisif à la présidentielle.

Dans un communiqué transmis mardi à la presse, l'organisation affirme «qu'une idéologie sécuritaire et xénophobe, qui réunit 20% des suffrages exprimés, ne peut que remettre en cause la légitimité de l'engagement mutualiste, coopératif, associatif.»

Partant de ce postulat, l'Association estime que «les principes et les pratiques démocratiques de fonctionnement de l'économie sociale et solidaire sont menacés, dans leur essence même, par la gravité de la situation politique nouvelle.»

L'APRESS appelle donc les citoyens à la vigilance face à la progression de la droite extrême en Europe : en Autriche, Italie, Danemark, et maintenant en France.

L'Association insiste : «Pour que l'accès aux responsabilités, à la prise de décision soit une réalité partagée par toutes et tous, pour que la démocratie vive dans l'entreprise, pour que la participation l'emporte sur l'autorité, que le dialogue prime sur l'ordre aveugle et arbitraire.»

L'APRESS refuse donc la neutralité et s'oppose à l'extrême droite.

Installée dans le 13ème arrondissement de Paris, l'Association a été créée en octobre 2000, à l'initiative du Monde diplomatique, de Politis, de Connection et des Pénélopes. Société coopérative d'intérêts collectifs (SCIC), l'APRESS est organisée en collèges.

L'organisation a mis en ligne un portail grand public (mediasol.org) dont l'objectif est de «promouvoir à l'échelle planétaire une économie au service des populations.»

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