Les détails du plan de suppressions d'emplois évoqué par Nokia en octobre dernier ont été dévoilés. En France, plus de 350 emplois devraient disparaître.
C'est un nouveau coup dur pour l'activité française de Nokia. En octobre 2023, nous vous informions d'un nouveau plan majeur de licenciements de la société, deux ans après le précédent. L'entreprise, qui cherche à économiser plus d'un milliard d'euros sur trois ans, avait indiqué son intention de supprimer jusqu'à 14 000 emplois. Des postes situés en France sont directement concernés.
Nokia se prive de 14% de ses effectifs en France
Les « modalités » du plan de départs en France ont été dévoilées, mardi 5 mars 2024, par le comité social et économique central lors d'une réunion d'entreprise. Nokia aurait donc annoncé, à cette occasion, la suppression de 357 emplois dans le pays.
Ces départs auront lieu dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective. Aujourd'hui, Nokia emploie encore 2 600 personnes dans l'Hexagone. Avec ces 350 et quelques licenciements, la société finlandaise s'apprête donc à se séparer de 14% de ses effectifs en France.
L'entreprise a multiplié les suppressions de postes en France ces dernières années
Les départs volontaires devraient avoir lieu sur le site Nokia de Paris-Saclay, à Nozay, en région parisienne vous l'aurez compris. Le centre breton de Lannion, où l'entreprise a promis d'ouvrir un centre dédié à la cybersécurité, devrait être épargné. Une preuve, peut-être, que le projet n'a pas été abandonné.
Le site des Côtes-d'Armor avait été frappé, en 2020, de 239 licenciements, alors qu'il en comptait 772, en 2020. Plus globalement, Nokia avait supprimé 980 emplois en France cette même année.
Fort heureusement, la mobilisation syndicat et l'appui des élus avaient empêché Nokia d'exécuter son plan initial de 1 233 suppressions, dont 402 rien qu'à Lannion. Mais les temps sont durs pour l'entreprise, dont la présence se fait de plus en plus rare en France.
Source : Ouest France