Le groupe Stellantis (qui regroupe notamment Peugeot, Citroën, Fiat, Opel ou encore Alfa Romeo) vient de conclure un accord avec Zeta Energy. Un accord qui représente un nouvel espoir pour les véhicules électriques (VE) en matière de légèreté, d'autonomie et de prix.
Ce lundi 2 décembre, on apprenait la démission inattendue du patron du groupe automobile Stellantis, Carlos Tavares. Aujourd'hui, Stellantis confirme une nouvelle collaboration avec Zeta Energy, avec pour objectif d'accélérer le développement de batteries lithium-soufre pour véhicules électriques. En mai dernier, c'est au CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives) que s'associait le groupe automobile.
Stellantis et Zeta Energy main dans la main
Dans le cadre du plan stratégique Dare Forward 2030, Stellantis et Zeta Energy vont donc unir leurs efforts pour faire progresser la technologie des cellules de batterie destinées aux véhicules électriques.
Plus précisément, c'est le développement de batteries lithium-soufre qui est visé, afin de permettre aux utilisateurs de profiter d'un pack batterie plus léger, offrant la même énergie utilisable que les batteries lithium-ion actuelles, tout en permettant une autonomie plus étendue, une meilleure maniabilité et des performances premium. Mieux encore, cette dernière pourrait également réduire les temps de recharge rapide de 50 %.
Les nouvelles batteries lithium-soufre chez Stellantis d'ici 2030
Les nouvelles batteries seront produites à partir de matériaux recyclés et de méthane, avec des émissions de CO2 annoncées comme « nettement inférieures » à celles de toute technologie de batterie existante. De plus, ces nouvelles batteries devraient coûter moins de la moitié du prix actuel des batteries lithium-ion par kWh.
« Notre collaboration avec Zeta Energy représente une étape clé dans l’avancement de notre stratégie en matière d’électrification, alors que nous nous efforçons de proposer des véhicules propres, sûrs et abordables », explique Ned Curic, Stellantis Chief Engineering and Technology Officer.
Selon Stellantis, le soufre, largement disponible et économique, réduit à la fois les dépenses de production et les risques liés à la chaîne d’approvisionnement. À l’achèvement du projet, les batteries devraient alimenter les véhicules électriques Stellantis d’ici à 2030.
Source : Zeta Energy