Le groupe de Mark Zuckerberg a pris un nouveau tour avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Mais l'on ne devrait pas en ressentir tout de suite les conséquences chez nous.
Le monde a été étonné au début de l'année quand Mark Zuckerberg a, dans une vidéo d'à peine cinq minutes, annoncé qu'il relâchait totalement la modération du groupe Meta, et accusait les autorités partout dans le monde – dont l'Union européenne – de tentative de censure. Parmi ses nouvelles mesures, la fin des fact checkers. Mais si cette mesure a fait parler, elle ne s'appliquera pas pour le moment en Europe.
Meta ne fera pas la même chose en Europe et aux États-Unis
La nouvelle politique de Meta s'appliquera en douceur. Car pour le moment, le remplacement du travail de ces fact checkers par les Community Notes, similaires à celles qui existent sur la plateforme d'Elon Musk X, sera cantonné aux États-Unis.
Comme le rapporte TechCrunch, Meta a confirmé qu'il gardait à cette heure les fact checkers pour ce qui est de l'Union européenne. Instagram, Facebook et Threads ne bénéficieront donc pas du nouveau régime chez nous.
Il n'y a rien de sûr à moyen et long terme
« Rien ne change donc dans le reste du monde pour l'instant, nous continuons à travailler avec les fact checkers du monde entier » a ainsi confirmé au média Bloomberg la responsable des activités mondiales, Nicola Mendelsohn. Mais l'on est ici plus dans l'ordre du répit que de la décision gravée dans le marbre. Car ce n'est pas le seul message qui a été passé.
« Nous verrons comment cela se passe au cours de l'année » a dans cette idée ajouté la même personne. Or, quand on se rappelle que dans sa vidéo, Mark Zuckerberg avait expliqué vouloir soutenir Donald Trump dans un combat pour la liberté d'expression à travers le monde, on peut imaginer qu'à un moment, Meta décide d'abandonner les fact checkers en dehors même des frontières américaines.
Source : TechCrunch
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