L'homme le plus riche du monde se lance une nouvelle fois à l'assaut de Wikipédia. Et pas pour n'importe quelle raison !
Elon Musk n'a jamais aimé Wikipédia, qu'il a attaqué plusieurs fois ces dernières années – questionnant même l'utilisation des financements de l'encyclopédie. Il avait encore le mois dernier appelé ses soutiens à ne plus financer une plateforme qu'il considérait comme woke, lui donnant le sobriquet de « Wokopedia ». Et il est cette semaine reparti en guerre contre l'encyclopédie en ligne la plus connue au monde.
Elon Musk s'en prend une fois encore à Wikipédia
Elon Musk s'est encore une fois fait remarquer en début de semaine à l'occasion de l'inauguration du mandat de Donald Trump. Il a en effet par deux fois salué la foule d'une façon qui a rappelé à un certain nombre de personnes un salut nazi.
Une histoire racontée dans ces termes sur sa page Wikipédia, et qu'Elon Musk n'a pas apprécié. Il a ainsi accusé l'encyclopédie d'être une simple chambre d'écho des médias mainstream, et donc d'être aussi biaisée qu'eux, à son avis. Il a aussi lancé dans un autre message sur X : « Cessons le financement de Wikipédia jusqu'à ce que l'équilibre soit rétabli ! »
Jimmy Wales contre-attaque
Mais cette fois, son message n'est pas resté sans contradiction. Le cofondateur de Wikipédia Jimmy Wales a en effet tenu à lui répondre directement sur X.
« Y a-t-il quelque chose que vous considérez comme inexact dans cette description ? Il est vrai que vous avez fait ce geste (deux fois) et que les gens l'ont comparé à un salut nazi (beaucoup de gens) et il est vrai que vous avez nié qu'il avait une quelconque signification. Ce n'est pas de la propagande des médias mainstream. Ce sont des faits. Tous les éléments » a-t-il avancé.
Taquin, il a ajouté juste après : « Je pense qu'Elon est mécontent que Wikipédia ne soit pas à vendre. » Wikipédia est un projet qui est né le 15 janvier 2001, d'abord comme une encyclopédie en anglais. Elle s'est depuis déployée à travers la planète, et est disponible dans plus de 300 langues.
Source : Libération, 20minutes, Le Temps
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