Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle : les grandes annonces en direct

Sur LinkedIn, Octave Klaba a souligné la multiplication de gigantesques projets de data centers IA en France, dont un site à 52 milliards d’euros (Sesterce) révélé durant le Sommet pour l’action sur l’IA. Dans son post, le patron d'OVHcloud a pris le temps de vulgariser les enjeux techniques (puissance électrique, GPU, watercooling, LLM) et financiers. Selon lui, ces infrastructures massives exigent d’énormes moyens pour soutenir le croissant essor de l’intelligence artificielle.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a profité du Sommet d’action sur l’intelligence artificielle à Paris pour révéler son vaste plan pour développer l'infrastructure d'intelligence artificielle européenne et rivaliser avec les géants mondiaux de la tech. Bruxelles prévoit ainsi de mobiliser 200 milliards d’euros pour dynamiser l’IA, et un nouveau fonds européen de 20 milliards financera la construction de « gigafactories » spécialisées. Ces infrastructures joueront un rôle clé dans la mise au point de modèles d’IA de pointe, selon la Commission, et visent à renforcer l’autonomie et la compétitivité de l’Europe face à la concurrence internationale. Dont acte.

Bouygues Telecom vient d’annoncer un partenariat exclusif avec Perplexity, le moteur de recherche intelligent, qu’il offrira gratuitement à tous ses clients (particuliers et pros) durant douze mois. Habituellement facturé 22 € par mois, le service Perplexity Pro se distingue par ses réponses instantanées, toujours sourcées et mises à jour en temps réel. Il n’est pas sans rappeler l’initiative de Free avec Mistral AI, mais cette fois-ci, l’alliance est franco-américaine.

L’une des voix les plus respectées au monde en matière d’intelligence artificielle, Yann Le Cun, estime que l’Europe ne prend pas la bonne direction. Le directeur scientifique de Meta pointe en particulier la tentation, selon lui, de certains pays européens de rendre les modèles open source illégaux, une approche qu’il juge inappropriée et qui pourrait freiner le progrès dans ce domaine. Explications.

Hier, Emmanuel Macron a fait valoir la disponibilité et la faible empreinte carbone de l’électricité française pour convaincre les exploitants de data centers de s’installer dans l’Hexagone. Il a notamment raillé la formule « Drill, baby drill » de Donald Trump, en la comparant à son propre « Plug, baby plug ». Selon le président, l’énergie nucléaire garantit une puissance pilotable et décarbonée, un atout rare au niveau mondial pour encourager l’implantation de ces infrastructures. Ce qui explique la multiplication des annonces de nouveaux data centers IA en France ces dernières heures.

Enfin, à nos lecteurs qui nous demandent pourquoi nous parlons de puissance en mégawatts et non en téraflops pour les data centers, c'est que la puissance électrique disponible est ici le maître étalon de ces infrastructures. C'est d'ailleurs cette disponibilité d'énergie qui est facturée aux clients de ces centres de données.

Il n'y a pas que les échanges d'amabilités entre Xaviel Niel et Elon Musk qui ont trollé le sommet pour l'action sur l'IA organisé par Emmanuel Macron. Le patron de Tesla, SpaceX et X.com - encore lui ! - a sans doute profité du moment pour essayer de faire main basse sur OpenAI via une tentative d'OPA de quasi 100 milliards de dollars. Une somme gigantesque qui n'a pas fait tourner la tête de Sam Altman et de ses investisseurs, le papa de ChatGPT se permettant même de soumettre une contre-proposition qui a sans doute touché son ex-associé dans son ego. Ça ne vole plus très haut dans la Silicon Valley…

Ces dernières heures, les deux milliardaires ont échangé des amabilités, c'est peu de le dire. Le papa de Free a d'abord traité le patron de Tesla et SpaceX de « connard » sur France 2 lundi, avant que le principal intéressé ressorte le passé judiciaire de Xavier Niel. Ce dernier l'a finalement invité à « régler ça au Lidl ». On revient sur cet épisode WTF 👇

L’Union européenne a déployé ses premières règles de l’AI Act dès le 2 février pour mieux encadrer l’intelligence artificielle, jugée potentiellement dangereuse si elle échappait à tout contrôle. Pourtant, des acteurs du secteur privé, dont le patron de Capgemini, Aiman Ezzat, mais aussi Sam Altman (OpenAI), estiment que ce cadre est trop restrictif. Ils craignent qu’un excès de régulation freine l’innovation et la compétitivité.

C'est une très, très bonne nouvelle qui vient d'être officialisée ! Ce lundi après-midi, l'entreprise britannique Fluidstack, spécialisée dans le cloud computing, a annoncé la construction prochaine en France d'un gigantesque supercalculateur dont l'activité démarrera en 2026, et qui atteindra sa pleine puissance (1 gigawatt) d'ici à 2028. Voilà une infrastructure qui pourrait bien aider la France à intégrer le top 3 mondial de l'IA à terme.

Le français Mistral AI et l'américain Cisco s’associent pour créer un agent intelligent capable de réduire de 20% le temps lié aux renouvellements de contrats. Grâce à l’analyse de plus de 50 sources de données, cet outil pourrait personnaliser chaque proposition commerciale et s’exécuterait entièrement en local, assurant ainsi sécurité et confidentialité. Selon Arthur Mensch, PDG de Mistral AI, ce partenariat illustre le potentiel de l’IA Générative pour optimiser l’accès à l’information et la prise de décision.

L’Hexagone s’apprête à accueillir, d’ici quelques années, l’un des plus vastes centres de données d’Europe, intégralement consacré à l’intelligence artificielle. Présenté par l’Élysée en marge du sommet mondial sur l’IA, ce projet colossal d'une valeur de 30 à 50 milliards d'euros pourrait bouleverser le paysage français des technologies de pointe.

Le jeune et leader français de l'intelligence artificielle, Mistral AI, prévoit de construire son propre centre de données en France, dans l'Essonne. La start-up n'y voit que des avantages, comme on vous l'explique dans notre article 👇

Le président Emmanuel Macron a annoncé, dimanche soir sur France 2, un investissement de 109 milliards d'euros pour positionner la France en leader de l'intelligence artificielle. Ce plan, soutenu notamment par le secteur privé mais aussi les Émirats arabes unis, vise à financer la recherche, les infrastructures et l'industrialisation des modèles IA, notamment par la création de data centers bas carbone. L'objectif est de renforcer la compétitivité économique et l'autonomie technologique du pays.