Mais dans ce petit monde de la robotique animale, ce sont sans conteste les créations de Mark Tiden, un ancien chercheur de la Nasa reconverti dans la cybernétique biomorphique, qui rencontrent le plus gros succès. Commercialisé par WoWee aux Etats-Unis et Meccano en Europe, son RoboSapien, petit robot humanoïde, se serait déjà vendu à plusieurs millions d'unités.
Après avoir présenté l'année dernière un dinosaure (RoboRaptor) et un chien (RoboDog), WoWee a d'ailleurs profité de sa présence au Consumer Electronic Show de Las Vegas la semaine dernière pour dévoiler trois nouveaux produits : un panda robot, bardé de capteurs sensoriels, capable de reconnaître la voix ou de raconter des histoires pour enfants, un boa robot servant de lampe de chevet ou de radio réveil et même une libellule robot, «premier insecte volant télécommandé» de l'industrie du jouet !
«Il faut distinguer les animatronics, qui restent avant tout des jouets destinés à de jeunes enfants, des animaux communicants, comme le Nabaztag, se connectant à internet et bénéficiant désormais du support de toute une communauté de développeurs. Avec son Aïbo, Sony aurait pu réunir ces deux univers mais son chien robot restait trop cher.» explique Laurent Pavoine, fondateur de MageekStore, un cybermarchand spécialisé dans les gadgets électroniques.
Dinosaures, chiens, lapins, reptiles ou libellules, les animaux robots ou communicants semblent en tout cas trouver leur place au cœur de la maison numérique. Cette nouvelle donne n'a d'ailleurs pas échappé à Microsoft, qui a récemment dévoilé son 'Microsoft Robotics Studio' ou encore à , qui verrait bien le Nabaztag dans l'écosystème de sa livebox.