Par comparaison, l'Allemagne représente 31% des enregistrements du '.eu', le Royaume-Uni 17% et les Pays-Bas 12%. La France, qui n'est pas séduite par son propre '.fr' (800.000), boude également le '.eu'. Selon le gestionnaire du domaine européen (EURid) l'ouverture quasi simultanée « à tous » des deux extensions, explique, en partie, ce manque d'intérêt des Français pour le '.eu'.
Globalement, l'heure est à la satisfaction. « Au bout d'un an, le '.eu' est devenu un élément bien connu du cyberespace européen », a souligné Viviane Reding, commissaire européenne en charge de la société de l'information. Avant d'ajouter : « C'est un indice encourageant de l'attrait pour le commerce électronique à l'intérieur de l'UE ». Au niveau mondial, en revanche, le suffixe européen reste loin derrière les très lucratifs '.com' et '.net' gérés par la société américaine .