« Je reste convaincu que l'Europe a besoin de Galileo », a souligné dans un communiqué le commissaire européen aux transports, Jacques Barrot. Avant d'ajouter : « Aujourd'hui, j'ai mis tous les éléments sur la table qui permettront au Parlement européen et aux ministres de prendre les décisions nécessaires sur le programme et sur le financement avant la fin de l'année ».
Au printemps, la Commission déclarait privilégier le financement public de Galileo. La supervision du projet serait confiée à l'Agence spatiale européenne, tandis que les entreprises du consortium initialement formé en conserveraient la partie technique. Réunis cet été, les ministres des 27 en charge des transports se sont prononcés pour un financement communautaire de l'infrastructure satellitaire à hauteur de 3,4 milliards d'euros, soit 2,4 milliards en plus du milliard déjà injecté, sur un coût total estimé à 10 milliards d'euros. Les ministres restent divisés sur les modalités détaillées du financement du projet, mais devraient préciser leur approche en octobre.
Sur un marché du GNSS (Global Navigation Satellite System) largement dominé par le GPS américain, Galileo ne devrait pas être opérationnel avant la fin 2012.