En consultant les statistiques de leurs bases de données, les experts ont ainsi pu déterminer quelles marques étaient les plus affectées. La palme revient - sans grande surprise - à eBay qui aurait inspiré 23,21% de ces sites Internet frauduleux. En seconde position nous retrouvons la société spécialisée dans le transfert d'argent Western Union avec une part de 21,15%. Visa, l'association américaine des services automobiles et la banque HSBC recueillent respectivement 9,51%, 6,85% et 5,98% des parts. Amazon (2,42%) arrive en sixième position devant Bank of America (2,29%) et Paypal (1,77%).
Au total les banques représenteraient 65% de ces fraudes contre 27% pour les plateformes e-commerce. Luis Corrons, directeur technique chez Panda Labs, explique : « bien que les moteurs de recherche aient fait des efforts pour améliorer la situation en changeant l'algorithme d'indexation, ils n'ont cependant pas été capables d'endiguer cette avalanche de sites créés par les hackers chaque jour ».