Quels sont les meilleurs moteurs de recherche ? Comparatif 2025

Avec plus de 90% de parts de marché, Google est le roi incontesté des moteurs de recherche. De nombreuses solutions essayent, et ce, depuis des années, de concurrencer ce mastodonte. Protection de l'environnement, confidentialité, blocage des publicités, fonctionnalités IA… Chacun fait de son mieux pour se distinguer. Quels sont les meilleurs moteurs de recherche en 2025 ? On vous partage notre sélection dans cet article.

La recherche d'infos sur le web est un secteur hyper-concurrentiel. Si les acteurs abondent, l'arrivée de l'intelligence artificielle a changé la donne et des petits nouveaux aux dents longues pourraient bien réussir à affaiblir le colosse de Mountain View. Nous avons fait le tour des meilleurs solutions actuelles, au regard notamment de trois critères : l'interface, la pertinence des résultats et la confidentialité. Voici notre classement des meilleurs moteurs de recherche à tester en 2025.

1. Google : L’empereur du web

Si Google domine le marché des moteurs de recherche, il n’est pas épargné par les affaires judiciaires liées au traitement des informations privées. Il reste néanmoins le plus utilisé de toutes parts, en raison de ses algorithmes évolués et de l’implémentation d’une intelligence artificielle performante.

Au cœur du fichage publicitaire

Le géant de la Silicon Valley reste indétrônable pour de nombreuses personnes. Cependant, ce numéro 1 mondial perd néanmoins quelques parts de marché chez les individus en quête de confidentialité.

Fervent pratiquant de la doctrine « Si c’est gratuit, alors vous êtes le produit », le mastodonte s’illustre régulièrement au cœur de procès visant ses pratiques. Il est, en effet, bien connu pour conserver en mémoire ce que recherche un individu sur la toile afin de lui proposer des publicités ciblées optimales. Pour parvenir à ses fins, la firme de Mountain View s’est octroyée certains procédés.

Au delà de la collecte de traces des requêtes effectuées, c’est au travers de tous les produits déployés au grand public que la firme effectue son traçage : Maps, Gmail, Agenda, Carnet de contacts… En récupérant une quantité astronomique d'informations, la société parvient même à établir le comportement d’achat de l’utilisateur, permettant un meilleur fichage, lui-même jouant le rôle de carburant pour la régie publicitaire de Google.

Algorithmes et intelligence artificielle

En prenant en compte tous les éléments liés au traçage et à la personnalisation des publicités diffusées par la régie de ce géant, comment expliquer l’intarissable popularité du moteur de recherche ? En mars 2021, ce ne sont pas moins de 1,84 milliard de sites internet recensés à échelle mondiale.

En tenant compte de ce chiffre, il est aisément compréhensible qu’un bon moteur de recherche nécessite un algorithme efficace afin de trier puis de renvoyer des réponses pertinentes. Ce service s’impose en première place de podium en la matière. Très dynamiques, ses algorithmes de fonctionnement et sa base de pages indexées sont régulièrement mis à jour. 

Toujours dans cette logique d’agencement des réponses, une fonctionnalité de résultats enrichis a été développée. Celle-ci permet de consulter un extrait d’une page indexée sans avoir à l’ouvrir. Bien souvent, le texte en question répond à la recherche, prouvant encore une fois l’efficacité de ses algorithmes.

Afin d’afficher des réponses toujours plus pertinentes, le service a recours à l’intelligence artificielle pour positionner les résultats d’une recherche. Ce module, portant le nom de Rankbrain, est conçu pour analyser la sémantique d’une recherche et en extraire l’intention. Ceci permet de détecter le sens global d’une question plutôt que de prendre compte chaque mot individuellement.

2. Perplexity AI : le "moteur de réponses" qui fait trembler Google

S'il est encore un petit nouveau sur le marché des moteurs de recherche, Perplexity AI en impose déjà. Cet outil américain lancé en 2022 a été qualifié par son créateur de "moteur de réponses", car il réinvente la recherche d'informations en lui donnant un caractère conversationnel.

Une petite révolution dans le domaine de la recherche d'informations

Doté d'une interface sobre, Perplexity AI n'est pas sans rappeler ChatGPT. C'est d'ailleurs sur le modèle 3.5 qu'il est en partie basé, en version gratuite du moins. La version payante, elle, permet d'accéder à d'autres technologies (GPT-4, Claude 3, Sonar Large, etc.). Le principe du service est simple : on pose une question en langage naturel et Perplexity AI fournit une synthèse en citant ses sources et en proposant des exemple et des questions liées.

Si on ne sait pas exactement combien de sources sont recensées par ce moteur de recherche nouvelle génération, on apprécie de voir ces dernières citées en premier dans les réponses. L'utilisateur peut supprimer certaines sources s'il ne les juge pas suffisamment pertinentes ou ajouter des fichiers (JPEG, PNG, HEF ou PDF) pour obtenir des réponses plus précises.

Mais ce ne sont pas les seuls outils proposés : on peut, en effet, organiser les réponses obtenues en collections. Il est alors possible de créer des requêtes globales pour retraiter les infos d'une collection ou bien de partager l'une d'entre elles pour réaliser des recherches collaboratives. Notons qu'en version payante, Perplexity AI est aussi capable de générer des images.

Ce moteur de recherche n'est cependant pas sans défaut : certaines personnes ont remarqué quelques hallucinations, en version gratuite notamment. Les requêtes complexes peuvent aussi donner du fil à retordre à cet outil encore jeune.

Encore du chemin à faire du côté de la confidentialité

Accessible en mode incognito ou avec un compte et basé sur un système d'abonnements, Perplexity AI n'est pas biaisé : il n'y a aucun lien sponsorisé, contrairement à nombre de ses concurrents.

Côté confidentialité, le service s'informe non seulement sur l'appareil de l'utilisateur mais aussi sur les requêtes et les résultats de recherche pour améliorer son modèle. Un réglage dans les paramètres permet d'empêcher cela. Quant aux fichiers uploadés, ils sont conservés 30 jours et restent limités aux besoins de l'utilisateur.

Accusé d'utilisation illégale de contenus, Perplexity a récemment tissé des partenariats avec plusieurs médias reconnus (The Times, Fortune, etc.) pour améliorer les choses. L'avenir nous dira si l'outil parvient à montrer patte blanche sur le sujet.

3. ChatGPT Search, le concurrent direct de Perplexity AI

OpenAI a développé sa propre fonctionnalité de recherche sur le web et l'a intégrée à son renommé assistant IA, ChatGPT mais jusqu'à récemment, cette dernière était réservée aux abonnés payants. Surprise, en décembre 2024, l'outil est devenu gratuit, au grand dam de Google… et de Perplexity AI.

Une alternative musclée à Perplexity AI

Intégré à l'interface minimaliste de ChatGPT, ChatGPT Search se présente sous la forme d'une icône en forme de globe terrestre, à activer lorsqu'on souhaite que l'IA effectue une recherche sur le web. Contrairement aux moteurs classiques qui fournissent une liste de liens à visiter, cette fonctionnalité propose des réponses synthétiques en citant ses sources.

En pratique, cette technologie s'avère plus concise que Perplexity AI. Si son concurrent a besoin de prompts spécifiques pour répondre avec efficacité, elle se révèle aussi plus précise dans ses retours. Cependant, les réponses sont moins fournies que Perplexity, qui propose de nombreux contenus additionnels pour étayer ses réponses (images, vidéos, graphiques, etc.). De plus, en version gratuite, on trouve moins d'options : il n'y a pas, par exemple, de sections d'approfondissement avec des questions liées.

Si l'outil est, sans aucun doute, pratique, la qualité des réponses est, en revanche, à revoir : certaines personnes ont remarqué que la technologie se laissait parfois berner par les pages web contenant du texte caché, ce qui peut considérablement fausser les retours. Une étude a également montré que certaines réponses pouvaient contenir des sources et infos erronées.

La confidentialité sur le banc de touche

ChatGPT s'avère particulièrement friand en données. Il collecte les informations clés de ses utilisateurs (nom, coordonnées, infos de paiement, etc.), leurs adresses IP, mais aussi leur requêtes et les contenus qu'ils soumettent ainsi que bien d'autres éléments. Tout cela sert principalement à améliorer l'outil et OpenAI indique, dans sa politique de confidentialité, partager à l'occasion ces infos avec des tiers (autorités, prestataires de service, etc.).

Régulièrement poursuivie en justice, la société a notamment été condamnée pour non-respect des données personnelles. Si un outil de protection des œuvres a été annoncé, il est, pour l'heure, encore au stade de projet.

Mais tout n'est pas noir car OpenAI a mis en place un portail pour collecter les requêtes de suppression d'informations. Il est également possible d'utiliser le service sans avoir à se connecter. Ceux qui ont un compte peuvent aussi désactiver la mémoire de ChatGPT dans leurs paramètres et empêcher que leurs interactions avec le service ne servent à entraîner le modèle.

4. Bing / Copilot : le pari de l'IA pour détrôner la concurrence

Véritable Google à la sauce Microsoft, Bing intègre depuis 2023 une fonctionnalité de recherche d'information générative, basée sur la technologie Copilot.

Pertinence et traçage

Lancé en 2009 et comptant 100 millions d'users actifs chaque jour, ce moteur de recherche dispose d’un des panels les plus complets en termes de fonctionnalités de recherche. Afin de concurrencer son éternel rival, il a donné une place conséquente à l'IA Copilot, et ce, afin de fournir des réponses plus riches et élaborées.

En plus de deux raccourcis reconnaissables grâce à leurs icônes colorées, l'outil propose notamment une option de "Recherche Approfondie", qui affiche des questions liées. Il est aussi possible de discuter avec l'IA (qui fournira une sythèse en citant ses sources) et de générer du contenu créatif.

Bing / Copilot est l’un des rares moteurs de recherche à offrir des réponses quasi aussi pertinentes que Google. La firme de Redmond s'est, en effet, assuré que les informations partagées soient exactes et a combiné la fiabilité de son référencement avec de nouvelles possibilités d'interactions.

En revanche, la solution n’est guère différente de Google en matière de politique de traitement des données privées. Bing récupère, en effet, de nombreuses infos personnelles sur ses utilisateurs et le constat est d’autant plus amer lorsque ces derniers sont connectés à leur compte Microsoft.

Le business model repose, quant à lui, sur la rentabilité publicitaire. Ceci implique inévitablement la collecte massive d'informations issues des requêtes effectuées.

Interface agréable mais publicités intrusives

Si Google et Bing / Copilot partagent des convictions similaires sur le traitement des données de leurs utilisateurs, leurs interfaces n'ont pas beaucoup de points communs.

Le service affiche sur sa page d’accueil une image en mode plein écran, surmontée d’une barre de recherche. On notera au passage la clarté de la présentation des fonctionnalités, à savoir Copilot, la recherche vocale, par image ou bien l’utilisation d’un clavier virtuel. Directement incluses sous la forme d’icônes dans (ou à côté de) la barre, il est difficile de les rater ! On apprécie aussi les résumés avec table des matières proposés en première page du service.

Au sein de ce moteur de recherche, les annonces publicitaires restent malheureusement intrusives, là où Google a su les intégrer de manière plus transparente et donc, moins désagréables visuellement parlant.

5. Brave Search : Le modèle atypique

L'ambition à la sauce Brave

Si Brave Search dispose d’une particularité, c’est qu’il agit en tant que moteur de recherche au sens propre du terme. En effet, le service dispose de ses propres robots d’indexation et n’a donc aucun recours à des sources tierces.

Le moteur étant plutôt récent, cette caractéristique induit des réponses pas toujours aussi pertinentes que le géant Google, par exemple. Brave compte bien développer son moteur dans les années à venir et brise déjà les codes de la rémunération.

Rétributions financières et cryptomonnaie

Compte tenu de sa politique stricte envers le traçage des personnes, la société ayant développé Brave Search se base sur un modèle économique d’un nouveau genre. Brave ne souhaite pas monétiser directement son moteur de recherche, mais désire tirer des revenus de son navigateur web (incluant Brave Search).

L’utilisateur aura le choix d’afficher ou non des publicités sur les pages visitées par le biais de cet explorateur. En affichant des annonces, l’internaute sera notamment récompensé en cryptomonnaie à hauteur de 15% des revenus générés.

6. DuckDuckGo : Combinaison d’un crawler maison et d’un agrégateur

Comme la grande majorité des moteurs, DuckDuckGo ne prend pas un risque démesuré avec l’interface visuelle proposée. En effet, l'interface se veut plutôt sobre… à la Google ! Ce n’est que le seul point partagé avec le mastodonte puisque ce service a une position radicalement opposée en matière de traitement des informations privées. Celui-ci s’engage à ne pas ficher ses utilisateurs et à ne pas afficher de publicité ciblée. 

Des réponses pertinentes grâce à un fonctionnement hybride 

Le moteur au logo floqué d’un canard a bien évolué au gré des années. Tandis qu’il ne se contentait que de centraliser les réponses d’autres solutions ayant leurs propres algorithmes, il dispose maintenant de son propre robot d’indexation. Sa grande force réside en le fait d’assembler les résultats issus de moteurs tiers et ceux en provenance de son crawler interne.

Respect de la confidentialité… oui mais…

Cette solution affiche évidemment de la publicité afin de se rémunérer. Cette dernière est garantie comme étant non ciblée puisque le service ne fiche pas les personnes qui l'utilisent. Si le moteur fait de son mieux afin de garantir la non-divulgation des infos privées, les propos à ce sujet restent à nuancer.

La société est domiciliée sur le sol américain. La loi aux États-Unis impose dans certaines situations le fait de partager les données : c’est le cas dans le cadre d’enquêtes menées par les services de renseignements locaux. 

7. Ecosia : Engagé dans la reforestation

Voici un service qui vous permet de planter des arbres sans quitter le confort de votre bureau

Quand numérique rime avec écologique

L’ambition de cet outil est grande : permettre à chaque internaute de faire un geste pour la planète sans changement drastique de ses habitudes. En tant que moteur de recherche solidaire, il apporte ici une solution numérique dans le cadre de la lutte contre la déforestation. C’est ainsi que la firme reverse 80% de ses revenus publicitaires à des ONG qui œuvrent à replanter des arbres. 

Ce service est engagé dans une démarche de respect des données personnelles. Le moteur utilise uniquement votre historique de recherche pour cibler les publicités. Il est d’ailleurs possible de désactiver ce léger traçage directement depuis les paramètres. Vos infos personnelles ne sont donc en aucun cas divulguées ou revendues à des tiers telles que des régies publicitaires.

Externalisation des algorithmes de recherche

Pour se financer et tenir sa promesse, le moteur de recherche affiche beaucoup de publicités. Il serait bien difficile de nier le fait que ces annonces, fournies par la régie Eco Ads, ne soient que peu intrusives. 

L’interface est épurée et agréable d’un point de vue utilisateur. En ce qui concerne les réponses aux requêtes, le moteur ne dispose pas de ses propres algorithmes : tout provient de Bing et de Yahoo. Pour les irréductibles de Google, une fonctionnalité permet de relancer la recherche vers le géant américain. 

8. Qwant : le made in France

Voici un moteur de recherche français qui se soucie de la protection de la vie privée. Par opposition à ses concurrents, il se présente comme LA solution anti-fichage sur internet.

Confidentialité et non fichage

Né en France, ce moteur de recherche a été pensé à l'échelle européenne. En effet, ce n’est plus ni moins que la Banque Européenne d’Investissement qui a financé une belle part du projet en 2015.

À l’inverse de certains de ses concurrents américains, il mise son développement sur l’enjeu de la protection des informations privées. S’engageant ainsi contre le traçage et rejetant en conséquence les résultats personnalisés d’après le profil, l’entreprise française a même transmis son code source à la CNIL pour faire valoir la légitimité de ses propos.

Précisons que ce service n’est pas pour autant exempt de toute annonce sponsorisée dans ses pages. On retrouvera quand bien même quelques publicités, peu nombreuses et non ciblées.

Des déclinaisons pour tous les goûts

Trois produits existent à ce jour : la version traditionnelle du moteur de recherche, une formule Lite (reposant sur une interface minimaliste) et une formule Junior (adapté aux enfants). À noter qu’à l’instar du service Maps de Google, ce service met également à disposition un outil de cartographie ne traçant pas l’internaute. 

L’interface visuelle d’une recherche est relativement proche de celle utilisée chez le géant de Mountain View. On retrouve des onglets dans la barre supérieure permettant de naviguer dans les sections voulues : actualités, images, vidéos…

Si l’on devait faire un petit reproche à cet outil, celui-ci concernerait la page des résultats qui semble parfois trop chargée. On pense notamment à la colonne des actualités qui s’affiche à chaque recherche et n’est pas toujours pertinente en fonction du sujet de la requête choisie.

Notons néanmoins que la version Lite supprime ces contenus enrichis dans les pages et propose une interface bien plus épurée.

9. Wolfram Alpha : le moteur qui allie chiffres, données et sémantique

Wolfram Alpha est un moteur de recherche qui ne renvoie que des résultats sous la forme d'infos accessibles au plus grand nombre. Concrètement l’outil est conçu pour comprendre le sens d’une recherche au format texte et y répondre par des tableaux statistiques issus de bases de données.

Originalité et possibilités très nombreuses

Wolfram Alpha est pour le moins original par son concept. Ce n’est d’ailleurs pas par définition un moteur de recherche que l’on pourrait classer en tant que concurrent des autres solutions présentées dans cette sélection.

Bien qu’il ne corresponde pas à un usage quotidien pour surfer sur le web, il se défend très bien par ses fonctionnalités créatives et intéressantes. Concrètement, on pourra lui demander d’appliquer automatiquement un filtre de flou à une image avec une seule et même requête ou bien lui demander des infos très poussées concernant la quantité de vitamines contenues dans une portion de ratatouille ainsi que leurs spécificités individuelles.

Un formidable outil de calculs mathématiques

Au-delà de ses fonctions de recherche en langage naturel, Wolfram Alpha est roi au pays des équations et autres calculs. Si l’outil est à même de résoudre des équations ou de choisir par lui-même quel théorème employer pour résoudre un problème, il est aussi capable d’expliquer étape par étape la logique qu’il aura suivie !

Nous entendons que cela puisse sonner comme un outil de triche pour les collégiens et lycéens, mais admettons également que Wolfram Alpha peut se révéler en tant qu’aide exceptionnelle dans la compréhension et donc de l’apprentissage de nouveaux concepts.

10. StartPage : utiliser Google sans cookies

Surfer incognito sur Google

La grande force de StartPage réside dans le respect des données privées. En l’utilisant, l’internaute profite des algorithmes d’indexation et de la pertinence des résultats de Google.

En revanche, Google ne dispose d’aucun moyen pour capter son adresse IP, ceci assurant une anonymisation renforcée. Grâce à la fusion entre StartPage et sa société mère, Ixquick, le métamoteur de recherche permet maintenant d’ouvrir chaque lien par le biais d’un proxy intégré.

Diverses fonctionnalités complémentaires

StartPage véhicule de son mieux ses valeurs de surf anonymisé. Le site permet une certaine liberté dans la customisation de l’interface visuelle ainsi que la possibilité de régler quelques options techniques.

Néanmoins, la création d’un compte pour enregistrer les paramètres voulus pourrait inquiéter quant au respect de la vie privée. C’est la raison pour laquelle StartPage a trouvé une parade ingénieuse : fournir un lien sur mesure que l’internaute peut ajouter à ses signets. Cette URL contenant ainsi tous les paramètres établis précédemment.

11. SearX : le métamoteur de recherche libre

Aucune trace dans l’historique du navigateur

SearX utilise la requête POST pour son fonctionnement. Ceci induit que les requêtes effectuées ne figureront ni dans le journal du navigateur ni dans l’historique des URL. Si l’utilisateur souhaite le contraire, notons que l’on peut choisir d’avoir recours aux traditionnelles requêtes GET.

Pertinence et utilité

L’idée derrière SearX est plutôt ingénieuse puisqu’elle permet de déployer un moteur de recherche « privatisé » sur un serveur privé.

Néanmoins, les résultats ne sont pas toujours très pertinents en comparaison avec la concurrence. Le côté léger et libre de SearX en fait très certainement un très bon choix dans le cadre d’un usage très spécifique. Cependant, nous doutons de son utilité au quotidien pour un internaute lambda.