Alors que la région de Gujarat en Inde a littéralement interdit le jeu, les autorités n'ont pas hésité à arrêter 10 adolescents... en signe d'avertissement
Le sempiternel débat de l'influence des jeux vidéo violents sur le comportement des gamers n'a donc jamais de limites. En
Inde tout particulièrement, le débat fait rage jusqu'à même interdire
PlayerUnknown's BattleGrounds dans la région de à Gujarat, dans l'ouest du pays. Et pour cause, le jeu serait l'équivalent d'un «
démon présent dans chaque maison », rendant les jeunes addicts et violents.
Bientôt une interdiction nationale ?
Toute une descente de police pour arrêter
10 adolescents jouant à
PUBG. Les jeunes étudiants étaient si « absorbés » par le jeu sur mobile qu'ils n'auraient même pas vu venir la police, comme le rapporte
The Verge. Un peu comme un Battle Royal au milieu d'une île déserte, PUGB tendrait à galvaniser la violence des jeunes, à les rendre dépendants et à les éloigner de leurs études. Si le jeu n'est pour l'instant interdit qu'à Gujarat, un état indien de plus de 62 millions d'habitants, le débat a pris une ampleur nationale et pourrait faire interdire le jeu dans toute l'Inde.
PUBG épinglé pendant que Fortnite courre toujours
Le mois dernier, Bluehole, maison mère de PUBG, s'était adressé aux médias locaux pour réagir à la fronde régionale qui commençait à s'installer contre le jeu mobile. « Nous avons un rôle extrêmement important à jouer dans l'écosystème vidéoludique. C'est pour cette raison que nous travaillons et que nous continuerons à travailler constamment avec les parents, les éducateurs et le gouvernement, et à garder une oreille attentive sur leurs feedbacks ». La firme n'a pas encore réagi à l'interdiction de son jeu cette semaine, mais
The Verge fait remarquer, qu'étonnement, Fortnite n'a pas (encore) subi un tel rejet dans le pays. Peut-être à cause de son côté plus « fantaisiste », plus populaire et plus accessible que PUBG.