Si Instagram veut que la publicité fasse mouche, il doit la placer en face des attentes de son audience. Ici, cela implique de ne pas la bombarder d'annonces de mauvais goût, racoleuses ou autre. L'idée est plus de rester dans un univers « premium » avec des campagnes moins nombreuses mais mieux calibrées. Pierre Laromiguière de l'agence Armstrong nous expliquait en février qu'Instagram « se prête bien à la mode, en raison de la qualité de son contenu, et de l'embellissement de celui-ci permis par les filtres ».
Un contrôle minutieux
Instagram teste la vidéo mais avec un petit panel d'annonceurs, triés sur le volet. Parmi la quinzaine de marques retenues, on retrouve Levi's, Ben and Jerry's, Burberry ou encore de Starwood, une chaîne hôtelière. Jim Squires, le directeur marketing d'Instagram, explique à Adweek que chaque contenu doit passer un processus de sélection relativement draconien comprenant une présélection par les équipes marketing.Affichées en lecture automatique - comme sur Facebook -, ces vidéos pourraient rapidement polluer les timelines si elles n'étaient pas un minimum contrôlées. Toujours est-il que si Instagram souhaite un jour industrialiser le processus, il devra lâcher un peu de lest sur ce contrôle.
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