Déjà en difficulté en bourse, Facebook doit faire face à de très nombreuses attaques en justice pour cette même raison, explique aujourd'hui le Wall Street Journal. Le quotdien, qui tient ses informations d'avocats travaillant sur ses affaires, explique qu'à ces attaques en justice devraient s'ajouter contre des courtiers et des entreprises d'investissement qui ont poussé leurs clients à investir sur le titre.
Le principal sujet des plaintes visant Facebook et la banque Morgan Stanley, qui fait partie des principaux organismes à avoir piloté l'introduction en bourse, concerne le manque d'informations données par ces derniers aux investisseurs. Quelques jours après l'introduction en bourse ratée de Facebook, une polémique était en effet apparue, évoquant une révision par les trois banques pilotes de l'IPO de leurs attentes concernant les résultats du réseau social. Une information dont peu d'investisseurs auraient eu vent, mais qui était pourtant capitale sur le choix d'achat d'actions.
Peu de temps après, le PDG de Morgan Staley, James Gorman, s'était vigoureusement défendu, assurant que la banque avait « respecté les règles à 100%. » Des déclarations insuffisantes pour les investisseurs, qui s'estiment lésés et réclament donc réparation.
Egalement visé par certaines plaintes, le Nasdaq a admis que des problèmes techniques survenus lors de l'introduction en bourse de Facebook ont pu peser dans la balance concernant les difficultés du titre. Il devrait verser 62 millions de dollars en tout aux investisseurs des premières heures, mais a ajouté qu'il ne pouvait pas être tenu responsable de toutes les pertes de ces derniers.
Facebook n'a pas encore fait de commentaires concernant ces plaintes massives : il y a plusieurs semaines, le réseau social estimait cependant que les accusations de divulgation d'informations et de mauvaises gestions de son IPO « étaient infondées. » En attendant, l'action est toujours à la peine et perdait mardi 2,45%, à 20,28 dollars.