Début juin, la cour d'appel de Paris rendait sa décision à propos de messages racistes ou antisémites publiés sur son réseau. La juridiction confirmait la position rendue en première instance obligeant Twitter à révéler aux associations qui en ont fait la demande de communiquer l'identité des auteurs de ces messages.
Le service de micro-blogging annonce avoir fourni ce vendredi 12 juillet à la justice « les données susceptibles de permettre l'identification de certains auteurs » de ces messages publiés sous le hashtag #unbonjuif et #unjuifmort. Twitter insiste sur le fait que cette communication de sa part éteint le litige avec l'UEJF, la Licra, le Mrap, SOS Racisme et l'association « J'accuse - action internationale pour la justice ».
Les deux parties ont également convenu « de poursuivre activement leur collaboration, afin de lutter contre le racisme et l'antisémitisme dans le respect de leurs législations nationales respectives », ajoute Twitter auprès de l'AFP.