« Duke Nukem for never », un jeu de mots qui semble ne plus avoir de sens depuis vendredi dernier, jour où Gearbox a confirmé la rumeur lancée par Kotaku il y a quelques semaines : Le jeu Duke Nukem Forever a changé de développeur et reste toujours d'actualité. Mieux encore, le jeu était jouable le week-end dernier à la Penny Arcade Expo de Seattle, où le développeur a officiellement annoncé la sortie du jeu en 2011 sur PC, XBox 360 et PS3.
Le Duke verrait donc actuellement le bout du tunnel chez Gearbox Software, développeur, entre autre, de Borderland et de la franchise Brothers in Arms. L'entreprise de Dallas a la lourde tâche d'achever un travail débuté par 3DRealms en 1997, et écrire ainsi la conclusion de l'histoire du plus grand vaporware de l'histoire du jeu vidéo.
Maintes fois annoncé et repoussé, et même proposé en précommande par de nombreux sites et magasins pendant plus de 10 ans - certains ont de véritables reliques dans leur portefeuille - Duke Nukem Forever semblait définitivement sur la touche après l'arrêt du développement chez 3D Realms l'année dernière. En ajoutant à cela les démêlés judiciaires entre le développeur et Take-Two, l'éditeur du jeu, la situation semblait désespérée.
Les cochons ont des ailes
« Duke Nukem Forever sortira quand les cochons pourront voler » avait déclaré il y a quelques années George Broussard, le patron de 3D Realms. Quelques jours avant l'annonce faite à la Penny Arcade Expo, ce dernier avait publié un tweet qui laissait peu de doute quant à la révélation de Gearbox Software et de 2K Games, filiale de Take-Two.
Reste aujourd'hui au jeu à sortir dans les temps, et surtout à proposer un contenu capable de justifier 14 ans d'un développement à rebondissements. Hier, nos confrères de Jeuxvideo.fr mettaient en lumière la volonté de Gearbox de « se préoccuper de l'aspect marketing des choses », dixit son PDG Randy Pitchford. « La démo jouable est quelque chose à ne pas négliger, c'est important pour le lancement du jeu » a-t-il ajouté. Le Duke est de retour et devrait donc, en toute logique, nous le prouver dans une démo attendue au tournant... Come get some !