En refusant de se conformer au Google Play Store pour distribuer son jeu phare, Epic Games ouvrait grand la porte aux imposteurs. Ça n'a pas loupé : des tonnes de copies frauduleuses hantent déjà le web, répandant des malwares comme des traînées de poudre.
Alors que la bêta de la version Android de Fortnite fait ses premiers pas, quantité de développeurs peu recommandables mettent sur le marché des copies vérolées du jeu phénomène.
Epic Games ayant refusé de distribuer son jeu via Google Play Store, Fortnite pour Android n'est disponible que depuis son site officiel. Tous les prétendus Fortnite que vous pourrez trouver sur internet ne sont, au mieux, que des copies pas très inspirées, au pire des applications bourrées de malwares.
Des copies de Fortnite bourrées de malwares pullulent sur le web
D'après Wired, c'est déjà la jungle. Rien que le jour de l'annonce de la sortie de Fortnite sur Android, le site avait déjà déniché 7 copies vérolées du jeu aux 125 millions de joueurs.« Nous avons trouvé d'innombrables exemples d'applications qui ont été manipulées pour inclure des Trojans, des logiciels de minage de cryptomonnaie et d'autres logiciels malveillants » indique Dan Wiley, responsable d'une société de sécurité informatique interrogé par Wired. Dans de nombreux cas, ces applications « ressemblent à s'y méprendre à l'originale », précise le spécialiste.
Pour autant, et au risque de nous répéter, il n'existe qu'une unique façon de télécharger sereinement Fortnite sur Android, et on vous l'explique ici.
Pourquoi Epic Games se passe-t-il de Google Play ?
Fortnite est une formidable machine à cash pour Epic Games, et ce malgré son statut de free-to-play. Le jeu aurait généré plus de 100 millions de dollars en trois mois, juste avec sa version iOS.Mais si Epic Games n'a pas pu se passer de l'App Store d'iOS pour distribuer son jeu, il est tout à fait en possibilité de le faire sur les appareils Android - l'OS étant beaucoup plus ouvert.
Ce faisant, l'éditeur s'épargne une taxation à hauteur de 30% des revenus générés par l'application. De quoi arrondir encore plus ses fins de mois, au détriment peut-être de la sécurité de ses utilisateurs. Business is business.