La répression des fraudes se penche sur le marché des cartouches d'encre alternatives

Thomas Pontiroli
Publié le 15 mars 2016 à 07h22
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Derrière les prix attrayants des cartouches génériques ou recyclées, quelle réalité ? C'est la question que s'est posée la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), en menant une enquête auprès de 65 établissements de détail spécialisés proposant ce genre de cartouches. Bilan : l'autorité a recensé 640 anomalies, conduisant à 20 avertissements mais aussi 3 injonctions administratives.

Dans 25 % des magasins contrôlés, les enquêteurs ont mis en évidence « des défauts d'information sur les prix et les conditions de ventes » et « y compris lors de vente à distance ». La répression des fraudes note que le tarif des cartouches rechargées est « généralement affiché », mais il en serait autrement pour les rechargeables. Dans ce cas, « le client n'est généralement averti du prix qu'au moment de son dépôt », soulignent les enquêteurs.

« Pratiques commerciales trompeuses »

L'autorité s'est également penchée sur la véracité des allégations concernant les économies « jusqu'à 60 % » promises aux consommateurs. Lorsque ces affirmations n'ont pas pu être justifiées, des avertissements ont été notifiés. Dans les autres griefs faits à ces établissements, la DGCCRF liste « des défauts de l'emploi de la langue française » ainsi que des « pratiques commerciales trompeuses liées à l'utilisation de certaines allégations ».


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La DGCCRF a noté un déclin du marché du recyclage, provoqué par les protections qui « se perfectionnent » des fabricants - Crédit : Fotolia.


Sont par exemple concernés l'origine des encres, qui peut être « inexacte », des références à des normes « non appropriées aux produits vendus » ou bien des référentiels normatifs « imprécis », indiquent les enquêteurs.

Au terme de ces travaux, la DGCCRF a mis en relief un autre phénomène : le déclin du marché de recyclage des cartouches d'encre. À ses yeux, c'est le résultat des « dispositifs de protection technique » déployés par les grands fabricants d'imprimantes. Au fil du temps, celles-ci seraient devenues moins en moins recyclables.


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Commentaires (8)
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BetaGamma
Il y a presque 6 ans

Il s’agit juste d’un X37-b peint en “SpaceX”… SpaceX c’est la NASA qui fait du dumping en recyclant ses technologies et en faisant accepter plus de risques à la population americaine, ce qu’elle ne pouvait plus faire depuis les accidents navettes…
Quant à Musk c’est du marketing, rien de plus !

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PsykotropyK
Il y a presque 6 ans

X37-b c’est Boeing, pas la NASA. Or Boeing développant ses propres solution de voyage orbitaux, n’a aucun intérêt à partager sa techno avec Space X.

Pour finir, si tu regarde le design des deux, tu veras qu’ils n’ont rien à voir.

Bref…

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Elrix
Il y a presque 6 ans
En réponse à BetaGamma

Comment peut-on être totalement à côté de la plaque en si peu mots ?
Spacex a réussi là où tous les experts en carton de ton genre prévoyaient leur echec…

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BetaGamma
Il y a presque 6 ans
En réponse à PsykotropyK

Et genre Boeing ne travaille pas pour la NASA ??? Bref… quand on n’y connait rien … on n’essaie pas de se mêler de la conversation !

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BetaGamma
Il y a presque 6 ans
En réponse à Elrix

Juste parce que tu n’y connais rien… SpaceX ne fait que recycler des technos de la NASA pour faire du dumping… Musk n’est qu’une icone médiatique pour faire adhérer à leur discours bidon des gros naïfs et des traitres à leur entreprise de destruction !

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Nikilikiki
Il y a presque 6 ans

Je suis à deux doigts de te payer un billet pour te mettre en orbite lunaire

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Iode
Il y a presque 6 ans

A aucun moment Musk ne dit « on l’espère ». « Hops » veut dire « sauter » ou « bondir » en référence à un vol très court, comparable à un saut de criquet (grass hopper).

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PsykotropyK
Il y a presque 6 ans

@BetaGamma tu montres bien ton ignorance.

Oui SpaceX a bénéficié de certaines technologies développé par la NASA pour ses propres fusée. Cela ne les empêche pas d’avoir aussi développé leurs propres solutions (techniques de récupération des premiers étages, développement en cours de nouveaux moteurs, etc)

De plus le fait de travailler pour le même client (i.e. la NASA) ne signifie pas qu’on va partager les technologies avec les concurrents. Boeing et SpaceX quand bien même ayant le même client, n’ont aucun intérêt à voir l’autre bénéficier de ses technologies.

Quand à Musk, il utilise à outrance les moyens moderne pour se mettre en avant et une part importante de sa communication n’est que de la com. Sauf que SpaceX ce n’est pas que Musk et ne t’en déplaise ils développent beaucoup de chose, quand bien même son patron montre de temps en temps qu’il peu aussi être un abruti comme les autres.

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