Malgré la forte concurrence qui règne dans le paiement en ligne, entre les banques qui se mettent au numérique, PayPal qui ne cesse de gagner du terrain et une myriade de start-up, le français Lydia creuse son sillon, comme il le prouve avec une nouvelle levée de fonds, de 7 millions d'euros. Trois ans après sa création et sa première levée de - déjà - 3,6 millions, celui que l'on présente comme un PayPal à la française a séduit New Alpha AM et Oddo.
Sans investir plus que cela en communication, la société parvient à recruter 1 500 nouveaux utilisateurs par jour, principalement par « effet boule de neige ». Lorsque quelqu'un souhaite virer de l'argent à un ami, par exemple, il installe l'application Lydia, contraignant le bénéficiaire à installer l'outil lui aussi. Le chiffre ne préjuge donc pas du nombre de transactions. De 200 000 utilisateurs fin 2015, Lydia en recense un demi-million désormais.
Comme beaucoup de start-up en phase de décollage, Lydia se projette désormais à l'international, plus précisément en Europe. La société vise d'abord l'Angleterre. Dans ce pays, elle donnera le change à Revolut, « fintech » locale qui a le vent en poupe, d'autant que Lydia propose elle aussi, depuis septembre, une carte de paiement connectée : celle-ci permet, par exemple, de consulter ses transactions en direct sur son mobile.
À lire :