Cette fois, c'est directement Apple au même titre que d'autres sociétés qui développent des applications pour l'App Store qui sont poursuivies en justice. Sous la procédure de l'action en nom collectif (class action, inexistante en France), des utilisateurs d'iPhone et d'iPad ont porté plainte. Ils reprochent à la firme mais aussi à Pandora, The Weather Channel, Dictionary.com, ou Backflip de laisser une trop grande latitude aux régies publicitaires dans l'exploitation d'informations personnelles.
Encore une fois, la question de l'utilisation et du contrôle des données mobiles est au centre des attentions. Des informations parfois recueillies sans aucun consentement et qui servent ensuite à des régies pour classer les utilisateurs dans certaines catégories. Un ciblage marketing puis publicitaire.
Dans le cas de l'action en justice, un tribunal du district nord de Californie doit trancher afin de déterminer si la firme a laissé les annonceurs accéder aux numéros d'identification d'iPhone depuis des applications tierces. Les personnes ayant engagé l'action réclament simplement le droit d'interdire toute transmission d'informations privées sans le consentement des utilisateurs.
En principe, Apple interdit toute communication de données identifiables. Mais l'enquête menée par le Wall Street Journal la semaine dernière peut faire douter du respect de cette disposition. C'est donc désormais à la justice américaine de se pencher sur les pratiques en matière de respect des données personnelles pour les applis mobiles.