Un an après la sortie de sa gamme de cartes RTX et la démocratisation progressive du ray tracing, NVIDIA lance la deuxième version du DLSS — sa technologie de super-sampling.
Pour rappel, le Deep Learning Super Sampling a pour objet de minorer l'impact du ray tracing sur les performances en réduisant la résolution de rendu des jeux, tout en comblant les pixels manquant via l'intelligence artificielle.
Des jeux plus fluides, même en qualité maximale
NVIDIA est fier d'annoncer avoir fait des pas de géant sur son DLSS. Capitalisant toujours sur les Tensor Core dont sont dotées les cartes RTX, sa technologie est aujourd'hui en mesure d'offrir en moyenne 20 images par seconde en plus sur les jeux compatibles, et sans avoir à rogner sur la qualité des effets visuels.Si la première version du DLSS offrait des résultats satisfaisants au chapitre des performances, le visuel n'était pas toujours au rendez-vous. Sur Battlefield V aussi bien que Control (deux jeux prenant en charge la technologie), on remarquait parfois cruellement la réduction de pixels.
De l'histoire ancienne, selon NVIDIA qui, images à l'appui, garantit des résultats plus nets et des textures moins « ;baveuses ».
Control : le ray-tracing change-t-il la donne ?
Des promesses enfin tenues
C'est désormais admis : la première version de DLSS était balbutiante, et servait surtout d'argument marketing à un NVIDIA dans le besoin de justifier le bien-fondé d'une hausse sensible de ses tarifs.Aussi en comparant les images de la première et seconde version de DLSS, on mesure les efforts produits par les algorithmes de NVIDIA. Deux points en particulier ont été améliorés par l'équipe verte : le degré de détail des images, et la gestion des objets en mouvement.
D'ores et déjà disponible sur Deliver Us The Moon, MechWarrior 5: Mercenaries et Wolfenstein: Youngblood, le DLSS 2.0 arrivera dès jeudi sur Control à l'occasion de la sortie du premier DLC du jeu de Remedy.
Source : NVIDIA