Vous le savez : entre Huawei et Honor, le divorce est désormais acté. L’occasion pour la seconde marque de faire son bonhomme de chemin et de nouer les partenariats qui lui chantent… en commençant avec Qualcomm.
Comme chacun sait, l’actuelle situation commerciale entre Pékin et les États-Unis ne permet plus aux entreprises américaines de commercer avec Huawei. Mais avec Honor qui vole maintenant de ses propres ailes, les discussions avec Qualcomm autour de ses puces Snapdragon peuvent reprendre plus sereinement.
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Honor revient en odeur de sainteté
D’après des sources internes à Honor citées par China Business News, la marque chinoise a bel et bien repris les négociations avec Qualcomm. La raison ? Honor n’étant pas sur la fameuse « Entity list » dressée par les États-Unis, rien n’empêche donc les deux entreprises de collaborer.
Et autant dire que cela pourrait drôlement changer la donne pour Honor. On sait Huawei en grande difficulté pour se fournir en chipsets, maintenant que même TSMC a quitté le navire pour ne pas se mettre les États-Unis à dos. S’assurer du soutien de Qualcomm qui, pour rappel, est leader du marché des chipsets mobiles, est donc particulièrement précieux pour Honor.
Si l’information venait à se confirmer, on pourrait donc s’attendre à voir débarquer des téléphones Honor alimentés par un chipset Snapdragon. L’occasion serait d’ailleurs belle pour Honor de lancer un premier fer de lance équipé du Snapdragon 888, le dernier fleuron du fondeur américain.
Le grand retour de Google à prévoir
Vous l’aurez deviné, si Honor est de nouveau en capacité de travailler avec Qualcomm, il en sera de même avec Google. En effet, si le géant du web n’avait plus droit de cité au sein des smartphones Huawei, il pourra de nouveau proposer ses applications et services sur les futurs appareils de Honor.
Il faut donc s’attendre à redécouvrir des smartphones « comme avant », dépourvus de toutes les frictions inhérentes à l’expérience Android post-bannissement de Huawei. De là à s’imaginer que Honor se substituera progressivement à Huawei sur le marché européen, il n’y a qu’un pas.
Toujours est-il que l’avenir s’annonce radieux pour la nouvelle marque « indépendante ». Nous nous permettons en effet l’usage des guillemets, car nous gardons à l’esprit que cette nouvelle entité est solidement appuyée par Shenzhen Zhixin New Information Technology. Un consortium composé d’une trentaine d’entreprises sous l’impulsion du gouvernement chinois.
Source : Android Authority