Foxconn a très rapidement réagi face à la controverse naissante, en publiant dès lundi soir un communiqué de presse, relayé par Bloomberg. Dans ce document envoyé par courrier à l'agence Xinhua News, l'entreprise nie toute émission de matières toxiques en dehors des limites légales dans son usine de Kunshan.
Des déclarations qui n'empêcheront pas les autorités chinoises à mener l'enquête : Foxconn et Unimicron sont soupçonnés de déverser des déchets toxiques dans les rivières à proximité de Kunshan. Bloomberg souligne que, parmi la douzaine d'organismes qui accusent les deux entreprises, se trouve l'Institut des affaires publiques et de l'environnement chinois. De 30 000 à 50 000 incidents civils liés à la pollution seraient constatés chaque année en lien avec la pollution, avait souligné en mars dernier l'un des membres de l'Assemblée populaire nationale de Chine.
Foxconn a entamé des discussions avec les groupes environnementaux à l'origine des accusations, pour le moment sans succès, a souligné le responsable de l'Institute of Public & Environmental Affairs à l'origine de la plainte, Ma Jun.