Le dernier cheval de bataille de Nvidia est le GPGPU, qui consiste à confier à (l'architecture d')une carte graphique des calculs traditionnellement assurés par un CPU, et par-dessus le marché le multi-GPU. Le « project Maximus » et le « project Monterey » ont tous deux vocation à généraliser ces approches.
Avec le projet « Maximus », l'idée est de se contenter d'un modeste GPU « Quadro » pour la prise en charge de l'affichage de chacune des stations de travail, et de confier les calculs intensifs à un système « Tesla » centralisé, embarquant pour sa part une multitude de GPU, partagée par plusieurs clients avec une répartition des charges (load-balancing). De quoi réaliser des économies d'échelle en optimisant le temps de calcul disponible.
Le projet « Monterey » transpose quant à lui celui susmentionné dans le cloud. La technologie « Nvidia Quadro Virtual Graphics » a pour objectif d'offrir des performances graphiques importantes à des machines virtuelles, au travers d'un serveur embarquant des GPU « Quadro » et un logiciel de virtualisation. Un ordinateur portable conventionnel ou même une tablette bénéficieraient ainsi d'une carte graphique puissante au travers d'un réseau local ou d'Internet.
Des éditeurs de logiciel (Adobe et Autodesk) et des fabricants d'ordinateurs (HP) sont déjà sur le pied de guerre pour commercialiser des solutions compatibles à partir de l'automne.