Selon l'Entertainment Software Association (ESA), l'association professionnelle de l'industrie du jeu vidéo aux Etats-Unis, cinq pays seraient responsables de 54% du partage illégal de jeux vidéo en ligne à travers le monde, via les réseaux peer-to-peer.
L'Italie, l'Espagne, la Chine, le Brésil et la France sont pointés du doigt par l'ESA dans un communiqué publié hier sur le site Internet de l'association. « Le partage de fichiers de jeux contrefaits sur les réseaux peer-to-peer s'élèvent à 54% du total de cette activité observée à travers le monde en 2010 » souligne l'ESA. « Le piratage de logiciels de divertissement est facilité par la large disponibilité de dispositifs de contournements, de technologies et de services qui permettent l'utilisateur de jeux copiés illégalement sur les consoles de salon et les consoles portables. »
Les 5 pays nommés auraient ainsi représenté 78 millions de connexions sur des réseaux peer-to-peer pour partager des fichiers de jeux illégaux, sur un total de 144 millions détectés par l'ESA. Un chiffre que l'organisme, qui surveille activement les activités de 33 pays au total, juge « particulièrement élevé ».
Face à ce constat, le bureau du Représentant américain du commerce souhaite pousser plus loin l'enquête dans certains pays, dont l'Espagne et la Chine placées sur la liste de surveillance prioritaire. Si l'Italie et le Brésil restent quant à eux sur la liste de surveillance de base, le communiqué ne parle pas de la situation française.
Le rapport devrait être entièrement disponible dans les prochains jours sur le site de l'International Intellectual Property Alliance.