La lanceuse d'alerte Chelsea Manning est sortie de prison (mais pourrait vite y retourner)

Yvonne Gangloff
Publié le 10 mai 2019 à 21h16
Chelsea Manning

La lanceuse d'alerte était retenue depuis deux mois car elle avait refusé de témoigner à propos de Wikileaks.

En mars dernier, l'ancienne analyste militaire Chelsea Manning avait été emprisonnée pour avoir refusé de témoigner à propos de Wikileaks, auquel elle avait fourni de nombreux documents confidentiels en 2010.

À peine sortie, Chelsea Manning pourrait retourner en prison

Après 62 jours en prison, c'est via un communiqué de presse de ses avocats que nous avons appris la sortie de la lanceuse d'alerte. Elle avait été incarcérée le 8 mars dernier pour outrage à la justice. Tout juste après avoir refusé de témoigner devant un grand jury, en défaveur de Julien Assange, le fondateur de Wikileaks.

Cependant, avant même d'être libérée, la femme d'une trentaine d'années avait déjà reçu une nouvelle citation à comparaître prévue pour le 16 mai prochain. Cette nouvelle présentation devant un grand jury pourrait la conduire à nouveau derrière les barreaux.

En effet, il semblerait que la lanceuse d'alerte ait prévu de continuer à refuser de répondre aux questions du grand jury.

Auparavant, Chelsea Manning a déjà été emprisonnée durant sept années

Arrêtée en 2010, Chelsea Manning auparavant nommée « la taupe de Wikileaks » a été emprisonnée pendant sept ans. C'est en 2013 qu'elle a été condamnée à une peine de 35 ans de prison. Cela pour avoir fourni des documents secrets de l'armée américaine, à Wikileaks.

En 2017, quelques jours avant la fin de son mandat, Barack Obama décidait de commuer l'ancienne analyste militaire de l'armée américaine.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (10)
stbx00

“Barack Obama décidait de commuer l’ancienne analyste militaire de l’armée américaine.”
Il manque un morceau là… Commuer quelquechose en autre chose…

Oncle_Picsou

soucis de cache, je ne voyais pas le message de stbx00

nirgal76

Commuer (définition Larousse) : “Changer, par l’effet d’une grâce, une peine en une peine moindre.”
C’est la définition “moderne” du mot. Quelque chose en autre chose est le vieux sens.
Donc non, il ne manque rien, Obama avait décidé de réduire sa peine.

Oncle_Picsou

On commue quelque chose (une peine) justement, et non quelqu’un il me semble.

nirgal76

Mais commuer voulant déjà dire “réduire une peine”, pourquoi ajouter peine après puisque c’est déjà inclue dans la définition ? Mais la tournure faire bizarre c’est sur

steeven_eleven

“Lanceuse” :joy::joy::joy:

nicgrover

La dernière phrase ne veut rien dire… On commue une chose en une autre de moindre importance mais pas une personne.

Ex : “Sa peine (de mort a été commuée en perpétuité)”. C’est un exemple rien de plus…

A la liberté américaine… Merci les sauveurs du monde…

cirdan

Il manque “la peine de” après “commuer” et peut-être des précisions sur cette commutation de peine. Ca peut arriver des coquilles ou des oublis, mais c’est bien aussi de les corriger après.

nicgrover

Et oui mais les corrections mettent souvent beaucoup de temps pour être reconnues et corrigées, quand elles le sont…

raymondp

J’ai compris que c’était parce qu’elle (oui, ça fait bizarre) refusait de témoigner contre Julian Assange.
Effectivement, le courage ne l’a pas abandonnée ! chapeau bas

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles