La lanceuse d'alerte était retenue depuis deux mois car elle avait refusé de témoigner à propos de Wikileaks.
En mars dernier, l'ancienne analyste militaire Chelsea Manning avait été emprisonnée pour avoir refusé de témoigner à propos de Wikileaks, auquel elle avait fourni de nombreux documents confidentiels en 2010.
À peine sortie, Chelsea Manning pourrait retourner en prison
Après 62 jours en prison, c'est via un communiqué de presse de ses avocats que nous avons appris la sortie de la lanceuse d'alerte. Elle avait été incarcérée le 8 mars dernier pour outrage à la justice. Tout juste après avoir refusé de témoigner devant un grand jury, en défaveur de Julien Assange, le fondateur de Wikileaks.Cependant, avant même d'être libérée, la femme d'une trentaine d'années avait déjà reçu une nouvelle citation à comparaître prévue pour le 16 mai prochain. Cette nouvelle présentation devant un grand jury pourrait la conduire à nouveau derrière les barreaux.
En effet, il semblerait que la lanceuse d'alerte ait prévu de continuer à refuser de répondre aux questions du grand jury.
Auparavant, Chelsea Manning a déjà été emprisonnée durant sept années
Arrêtée en 2010, Chelsea Manning auparavant nommée « la taupe de Wikileaks » a été emprisonnée pendant sept ans. C'est en 2013 qu'elle a été condamnée à une peine de 35 ans de prison. Cela pour avoir fourni des documents secrets de l'armée américaine, à Wikileaks.En 2017, quelques jours avant la fin de son mandat, Barack Obama décidait de commuer l'ancienne analyste militaire de l'armée américaine.