Il y a 40 ans, Honda lançait un étonnant petit scooter pliant, à ranger dans un coffre de voiture.
Un Motocompo très avant-gardiste, qui n'a toutefois pas connu le succès escompté mais qui pourrait revenir bientôt, en version électrique bien sûr.
Honda Motocompo, 40 ans déjà
Au temps jadis, soit entre 1981 et 1983, le Japonais Honda commercialisait un petit scooter baptisé Motocompo. Un deux-roues de type « trunk bike », soit un scooter pouvant se replier sur lui-même afin d'être rangé dans un coffre de voiture – si possible la petite Honda City, dont le coffre avait été aménagé spécialement pour accueillir ce Motocompo.
Le Motocompo était destiné à devenir le compagnon idéal des automobilistes nippons, puisque l'idée était alors de conduire sa voiture jusqu'à un parking en dehors du centre-ville, de sortir son Motocompo du coffre, de le déplier et de parcourir les derniers kilomètres jusqu'au bureau en évitant les embouteillages.
Et le Motocompo devint Motocompacto
Malheureusement, le petit scooter 50 cm3 signé Honda n'a pas connu les joies du succès, avec seulement 50 000 ventes étalées sur deux ans, quand la firme tablait sur 10 000 ventes mensuelles. Motocompo pourrait cependant bientôt signer son grand retour, sous une nouvelle appellation : Motocompacto.
Honda avait déjà présenté en 2011 (au Tokyo Motor Show) une version électrique et moderne de son Motocompo, avec le Moto Compo Concept. En 2020, la marque a enregistré la marque Motocompacto et tout récemment, c'est un logo qui a été déposé, laissant augurer d'une présentation (plus ou moins) imminente.
Bien sûr, on devrait retrouver le concept « pliant » propre au modèle d'origine, avec ici une toute nouvelle motorisation électrique. On pourrait donc assister bientôt à la seconde naissance de cet étonnant petit scooter, sans doute lancé avec une quarantaine d'années d'avance.
D'ici 2025, Honda a d'ores et déjà confirmé son intention de lancer pas moins de 10 modèles de deux roues 100 % électriques. Le Japon ne sera pas le seul marché concerné, puisque le constructeur vise également les États-Unis et l'Europe.
Source : Cycleworld