Pour faire face à l'augmentation de la copie "illégale" de films en ligne, l'industrie cinématographique française fait ses propositions au gouvernement.
Confrontée à l'augmentation des échanges et téléchargements gratuits et illégaux de films en ligne, l'industrie cinématographique française prépare sa "riposte graduée".
Dans le cadre d'une concertation organisée par les ministères de la culture et de l'industrie, plusieurs organisations de gestion des droits et de représentation des auteurs, réalisateurs et producteurs (ALPA, ARP, FICAM, FNCF, SACD, etc.) ont présenté lundi leur approche commune de la lutte "contre la contrefaçon numérique".
Pour mieux lutter contre le piratage de films sur Internet les organisations du secteur cinématographique et audiovisuel français proposent trois mesures clés :
La mise en œuvre d'actions de sensibilisation du grand public ; une réponse répressive "graduée" aux actes illicites ; le développement et la promotion de services légaux en ligne qui répondent aux attentes des ayants droit (revenu minimum) et des consommateurs (baisse de la TVA sur les téléchargements, catalogues fournis).
L'industrie du cinéma cherche visiblement à adopter les recettes appliquées par les représentants de l'industrie du disque en France depuis l'été 2004 (SNEP, SCPP...) complétées de la mise en ligne d'un site Internet spécifique.
Dans un communiqué les organisations concernées ont souligné que pour être efficaces ces propositions supposent "la pleine et entière collaboration des fournisseurs d'accès Internet à la lutte contre la contrefaçon numérique, conformément aux engagements pris devant les pouvoirs publics".
L’industrie française du cinéma s’oppose à la contrefaçon numérique
Par Ariane Beky
Publié le 10 janvier 2005 à 00h00
Par Ariane Beky
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