Microsoft publie une nouvelle liste qui vient encore durcir les conditions d'accès à Windows 11 pour les processeurs de nos PC chez les intégrateurs.

Mise à jour 17h35 : Attention, suite à une mauvaise interprétation, nous avons relayé une fausse information. Ci-dessous, nous indiquions que Microsoft durcissait encore les exigences matérielles de Windows 11 avec 24H2. C'est vrai, mais que pour certains publics et dans une certaine mesure. Précisions.
En effet, s'il est bien question de ne plus prendre en charge les processeurs Intel antérieurs à la 11e génération, cela ne concerne QUE les intégrateurs. Ceux que l'on appelle aussi les OEMs ne pourront plus proposer de machines avec des processeurs plus anciens que cette 11e génération s'ils souhaitent pouvoir indiquer que leur PC est « conçu pour Windows 11 ».
Pour faire simple, pour les simples particuliers que nous sommes, rien ne change. Ouf ! Désolé pour la frayeur et merci à certains de nos plus vigilants lecteurs.
Comme un rappel de la fin prochaine, le 25 octobre 2025, de la prise en charge de Windows 10 par Microsoft, l'éditeur a mis à jour la liste des conditions d'accès à Windows 11, côté processeur.
Cette mise à jour ne rassure pas, car elle exclut encore davantage de puces, alors que les choses ne sont évidemment pas figées et que de futures mises à jour sont toujours possibles.
Rien avant la 11e génération de puces Intel
Repérée par nos confrères de The Register, la mise à jour réalisée par les équipes de Microsoft n'a pas été l'occasion d'une publication massive. La firme a réalisé cela de manière même très discrète.
Pour l'éditeur, il s'agit de modifier les conditions d'accès à Windows 11 en rapport avec le lancement, il y a déjà quelques mois, de la dernière mouture du système d'exploitation, la version 24H2. Côté processeurs Intel, c'est bien simple, il n'y a plus rien de « compatible » avant la génération Tiger Lake, plus connue sous le nom de 11e génération, qui a été lancée courant 2020.
De fait, voici la liste des puces, pas seulement Intel, officiellement compatibles et prises en charge par Microsoft sur Windows 11 24H2.
- AMD Athlon/Ryzen 3000 et supérieurs
- AMD EPYC 2ᵉ génération et supérieurs
- Intel 11ᵉ génération (Tiger Lake)
- Intel 12ᵉ génération (Alder Lake)
- Intel 13ᵉ génération (Raptor Lake)
- Intel 14ᵉ génération (Meteor Lake)
- Qualcomm Snapdragon X Plus
- Qualcomm Snapdragon X Elite
20 février 2024 à 14h10
D'autres restrictions à venir ?
Nous l'avons dit, les puces Intel de 11e génération ne sont pas toutes récentes. Si cela constitue un problème pour les particuliers, ce n'est pas aussi vrai pour des intégrateurs, qui sont déjà passés à autre chose.
Même pour ces derniers, cela peut toutefois être inquiétant. Cette mise à jour exclut de la liste des processeurs pris en charge par des puces qui étaient pourtant bien présentes sur les listes liées à Windows 22H2 et 23H2. On peut donc voir cela comme un signe avant-coureur : Microsoft n'a clairement pas dans l'idée de figer les exigences matérielles de son système d'exploitation.
Par le passé, Microsoft avait pourtant indiqué que les puces Intel de 8e, 9e et 10e génération devaient toujours convenir tant que l'exigence TPM 2.0 était bel et bien respectée. Comme on le voit, Microsoft a changé d'avis, et rien ne dit qu'elle ne va pas à nouveau le faire dans un avenir plus ou moins proche.
Sources : Microsoft, The Register