Les premières étiquettes de nouvelle génération arriveront en 2019.
Graduation variable d'un type d'appareil à l'autre
Bientôt élaguée, la forêt dense des étiquettes énergétiques sur les appareils électroménagers. Mardi 13 juin, le Parlement européen a autorisé la simplification et l'uniformisation de cet étiquetage obligatoire depuis 1994. Graduées du rouge au vert, de G à A, pour informer le consommateur des performances énergétiques des lave-linges, réfrigérateurs et autres téléviseurs, ces étiquettes s'étaient complexifiées au fil des ans, au point de devenir illisibles.Consciente des progrès des fabricants en matière de sobriété électrique, l'Union Européenne avait déjà révisé en 2010 l'échelle d'évaluation des appareils, introduisant des +, ++, et même +++ accolés à la meilleure note A, que décrochaient sans grande difficulté la plupart des constructeurs.
Valorise le coût réel d'usage de l'électroménager
Effet positif de la mise à jour de 2010, les modèles les plus énergivores ont disparu du marché. Mais la graduation actuelle est différenciée d'un type d'appareil à l'autre : si les réfrigérateurs sont classés de A+ à A+++, en revanche la graduation s'élargit de E à A++ pour les téléviseurs. Le nouveau règlement européen prévoit la réunification de l'échelle de A à G pour tous les types d'appareils.La Commission européenne attend de cette réforme des économies spectaculaires : 200 térawattheures (TWh) à l'échelle du continent à l'horizon 2030, et jusqu'à 500 euros par an sur la facture pour chaque foyer. Afin d'aiguiller les consommateurs vers les modèles les plus sobres, les associations plaident par ailleurs pour d'autres critères, notamment le coût réel d'usage : Sur dix ans, le prix d'achat d'un lave-linge ne représente en effet que 28% à 35% du coût global, a calculé l'UFC-Que Choisir.